Un arrêt d'urgence de la centrale, en date du 8 Novembre 2000, a été
rapidement, évoqué lors de la Commission locale d'information de
Civaux qui s'est tenue le 8 décembre 2000. Un représentant syndical
est intervenu pour critiquer le sous-dimensionnement de la prise
d'eau, soulignant qu'il n'était pas normal qu'à la moindre crue,
"trois feuilles de peupliers" viennent obstruer les systèmes de
filtration et provoquer un arrêt automatique du réacteur.
Trois feuilles de peupliers, débris végétaux charriés par la crue
(du 6 au 7 novembre 2000, la rivière Vienne en amont de Civaux est
passée d'un débit de 150 m3/s à 531 m3/s, puis à 562 m3/s le
lendemain, atteignant les plus forts débit pour l'année 2000) ou boues
issues du délestage, la vulnérabilité de la
centrale est à nouveau à l'ordre du jour. D'après la direction du
CNPE, une équipe travaille d'arrache-pied au nouveau calibrage de
cette prise d'eau. Le directeur du CNPE a demandé s'il avait des idées
de modification au représentant syndical car il en aurait été content
...
Si elle est modifiée, tout le monde semble l'avoir oublié, cela ne
sera jamais que la deuxième fois. Elle a déjà fait l'objet d'un
changement de position car elle avait tendance à s'ensabler. Comme
pour la conception de la turbine, jamais deux sans trois.
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