Stop Civaux
Page d'accueil
La centrale de Civaux
Chronologie
12 mai 98
Enceinte de confinement
Amibes
Rejets, déchets
Dossiers
Maintenance nucléaire
L'accident nucléaire
Tchernobyl
Incidents classés
Communiqués Sûreté Nucléaire
L'association
Présentation
Publications
Nos signets
La page de liens

Communiqué de l'Autorité de Sûreté Nucléaire

Tricastin

source : site internet de la Sûreté Nucléaire -->ASN


Baisse incontrôlée du niveau d'eau de la piscine d'entreposage des combustibles usés du réacteur no 1

Le 30 avril 2002, alors que des opérations de manutention de combustible étaient en cours lors de l'arrêt pour rechargement du réacteur no 1, les opérateurs ont constaté que le niveau d'eau de la piscine d'entreposage du combustible était inférieur au minimum requis par les règles d'exploitation.

La piscine d'entreposage du combustible a deux fonctions. D'une part, elle reçoit l'ensemble des assemblages du coeur du réacteur pendant les arrêts pour rechargement, d'autre part, elle sert à l'entreposage des assemblages usés dans l'attente de leur envoi vers une usine de traitement. Durant cette période, qui peut atteindre plusieurs années, les assemblages usés perdent une partie de leur radioactivité et de leur puissance résiduelle.

Le refroidissement de la piscine est nécessaire pour évacuer la puissance résiduelle dégagée par les éléments combustibles présents. Par ailleurs, le niveau de la piscine doit rester en permanence supérieur à 19,30 m, à la fois pour assurer un volume d'eau suffisant dans la piscine, permettant de faire face à un arrêt intempestif du circuit de refroidissement, et pour garantir une protection efficace du personnel intervenant en bord de piscine contre le rayonnement émis par le combustible usé entreposé.

Les règles d'exploitation imposent, lorsque le niveau d'eau de la piscine de stockage de combustible passe au-dessous de 19,30 m, d'arrêter toute manutention de combustible sous un délai d'une heure. Dans le cas présent, la baisse de niveau était due à une configuration des circuits de refroidissement mal appréciée par les opérateurs. L'alarme niveau bas n'a été prise en compte par les opérateurs qu'au bout de 1 heure 26 minutes. Les raisons de ce retard dans la prise en compte de l'alarme ne sont pas encore connues. Le niveau minimum atteint dans la piscine a été de 19,25 m.

Un événement similaire s'était produit sur la centrale du Tricastin, dans des circonstances légèrement différentes, le 14 février dernier, alors que des manutentions de combustible étaient en cours dans le bâtiment réacteur.

Cet incident n'a pas eu de conséquence réelle sur l'installation et l'environnement. Mais, compte tenu de la mauvaise prise en compte du retour d'expérience d'un événement récent et du retard dans la prise en compte d'une alarme, il a été classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires INES.


AVERTISSEMENT : ce document a été réalisé par nos soins. En conséquence, il est donné SANS AUCUNE GARANTIE de contenu. Pour avoir l'original, suivre les références données en haut de cette page.


Contact STOP-Civaux
Adresse : 20, route de Bonneuil Matours, 86000 POITIERS
tél/fax : 05 49 30 13 29
courriel : stopcivaux (at) free (point) fr
adhésion à l'association : 9 Euros/an
abonnement au journal : 9 Euros/an (4 à 5 numéros)