Réacteur no2 Prise en compte tardive d'une alarme en salle de commande
Le 8 février 2005, la température sur un tronçon de la tuyauterie du système d'injection de sécurité du réacteur no2 s'est trouvée dans les limites autorisées dans les règles générales d'exploitation, suite à la prise en compte tardive de l'alarme associée.
Le système d'injection de sécurité permet, en cas d'accident, d'introduire de l'eau borée sous haute pression dans le circuit primaire du réacteur afin d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du coeur. Les tuyauteries de ce système doivent être maintenues à une température et à une concentration en bore optimale afin d'éviter le phénomène de cristallisation du bore. Ce phénomène pourrait entraîner une obturation des tuyauteries.
Des alarmes sont associées à la surveillance de la température et de la concentration en bore des tuyauteries du système d'injection de sécurité. L'alarme de température s'est déclenchée, mais n'a pas été prise en compte immédiatement.
La température des tuyauteries du système d'injection de sécurité étant toujours restée dans l'intervalle requis par les règles générales d'exploitation, il n'y a pas eu de conséquence sur la sûreté de l'installation.
Compte tenu du manque de surveillance des informations données en salle de commande révélateur de lacune dans la culture de sûreté, cette anomalie a été reclassée par l'Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l'échelle INES.
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